Un travail familial est souvent indispensable lorsque nous travaillons dans le domaine de l’adolescence. La thérapie dite familiale rassemble certains membre de la famille nucléaire (parents et fratrie), voir une ou deux générations. Dans la mesure du possible, il est toujours opportun de rassembler tous les membres de la famille ; En effet, il n’est pas rare que l’enfant souffrant le plus (désigné alors comme « malade ») porte le symptôme pour dénoncer inconsciemment un dysfonctionnement plus général. Ensemble nous trouvons alors plus de solutions. Les proches sont ainsi d’une aide précieuse pour celui qui se voit porter davantage la souffrance.  En thérapie familiale, la famille est la ressource.

Il n’est pas rare non plus que la famille traverse une période de crise en lien avec un changement de vie important et soit en recherche d’un nouvel équilibre (avec par exemple l’arrivée d’un bébé, une recomposition familiale, une séparation, un déménagement, une perte d’emploi d’un parent, la maladie d’un proche ou un deuil, …). Dans la traversée de ces moments, une thérapie familiale permet souvent de retrouver une nouvelle homéostasie au système.

Les demandes sont multiples, en voici quelques exemples :

• difficulté de communication au sein de la fratrie ou de la famille plus élargie
• trouble du comportement d’un des enfants (crise d’opposition, colère, refus scolaire…)
• réflexion sur l’équilibre donné dans l’éducation des enfants
• questionnements quant au rôle parentaux
• évènements de vie compliqués
• travail transgénérationnel
• …

Pour les thérapies familiales les séances sont un peu plus longues (1h) mais sont généralement espacées tous les 15 jours afin de laisser les choses se déployer dans l’entre-séance.